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Parfaitement imparfaits

Nous pouvons tous connaître des moments de doute. Même si nous avons une belle estime de nous-même.

Ils surviennent sans prévenir, le plus souvent quand nous nous trouvons dans une nouvelle relation ou situation, ou quand nous avons un défi à relever.


Alors, nous nous demandons si nous sommes assez compétent.e, assez séduisant.e, assez drôle. Nous espérons ne pas être trop gros.

se, trop petit.e, trop timide, pour cet homme, cette femme, ce job...

Et après tout... Oui, c'est vrai, parfois nous ne sommes "pas assez".

Pas assez brillant.e et charismatique pour devenir PDG d'une multinationale. Pas assez beau.elle, pas assez grand.e, pas assez mince pour devenir mannequin. Pas assez agile pour devenir sportif.ve professionnel.le.

Ne pas faire partie de ces "élites", on peut l'accepter. Bien souvent d'ailleurs, personne n'en fait partie dans notre entourage.

Mais il peut aussi nous arriver de nous retrouver devant une porte fermée, alors que celle-ci nous semblait à notre portée, parce qu'on n'est "pas assez...", parce qu'on est "trop...". Dans ce cas, il peut être plus difficile d'accepter la situation. On se sent rejeté, abandonné, celà vient créer ou réveiller une blessure narcissique chez nous.


Comment réagir quand une porte se ferme, ou qu'elle ne s'ouvre pas ? Faut-il lutter, faut-il accepter ?

Un peu les deux mon Capitaine !

La première question à se poser, c'est, est ce que je m'aime moi-même, malgré les portes fermées et les échecs qui se trouvent sur mon chemin, avec mes points forts mais aussi avec mes points faibles ?

Ensuite, que puis-je apprendre de cette expérience ? OK, on n'a pas obtenu cet emploi parce qu'il nous manque une compétence. Est ce qu'on cherche un autre type d'emploi, ou est ce qu'on décide de se former pour acquérir cette compétence ?

OK, cette personne ne se sent pas attirée par nous, parce qu'elle ne nous trouve pas assez séduisant.e. On peut décider de faire plus de sport, pour se sentir mieux dans notre corps. De manger mieux, pour être plus en forme. Ou on peut rester comme on est, parce qu'on estime qu'on fait déjà au mieux.

Le tout, c'est de s'aimer soi-même, et de faire avant tout les choses pour soi.

Car on manquera toujours de quelque chose pour quelqu'un. On ne sera jamais parfaitement conforme à ce que les autres attendent de nous. On aura toujours des complexes physiques ou intellectuels.

Vouloir être aimé.e de tous nous rend forcément malheureux, car c'est un idéal impossible à atteindre.

Qu'on décide, ou non, de faire l'effort d'évoluer, il s'agit d'accepter d'être imparfait, et de ne pas se sentir diminué pour autant.

Si une personne me veut pas de notre amour, si une entreprise ne veut pas nous embaucher, c'est tout simplement parce que ce n'était pas la personne ou le job pour nous.

Alors une fois qu'on a tiré de cette expérience les enseignements qui nous sont utiles, on peut la laisser derrière nous et aller de l'avant.

Continuer d'apprendre à nous aimer, y compris dans ce qui nous semble moins aimable.

Être tout simplement, parfaitement imparfaits.


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